10 octobre 2024
Mais parfois, il avoue :
“Ça m’est arrivé de ne pas boxer à l’image de qui j’étais”.
Cette phrase est puissante, nous en avons discuté ensemble, au micro de Judith Beller sur Sud Radio.
“Boxer à son image”, ça signifierait : apprendre à rédiger sa propre notice, plutôt que suivre un guide d’utilisation général, “comme les autres”.
C’est très difficile. On doit apprendre à désapprendre.
Ça vaut sur un ring pour Cyril Benzaquen, mais aussi en entreprise.
Les dirigeant.e.s, managers et entrepreneur.e.s que j’accompagne me confient parfois avoir du mal à “diriger à leur image”.
Comme ce client, qui voulait arrêter sa carrière, épuisé.
Un jour, il me dit : “J’ai toujours gouverné seul… Le sujet n’est pas de changer, mais d’arrêter”
Je l’ai aidé à se reconnecter à sa mémoire joyeuse. Ses meilleurs souvenirs étaient toujours des moments à plusieurs.
Il ne s’en rendait pas compte. Il ne s’écoutait pas. Il dirigeait à l’opposé de son mode de fonctionnement et finissait par s’épuiser. Nous avons donc initié un changement majeur dans sa gouvernance et ses postures. En apprenant à s’écouter, il a (re)trouvé le plaisir d’agir, en alignement avec qui il était vraiment.
C’est mon rôle, en tant que sparring partner : vous aider à faire un pas de côté, à voir ce que vous ne voyez pas et à agir en conséquence et en cohérence avec qui vous êtes profondément.
Pour enfin vous autoriser à mettre en oeuvre ce qui compte :
Boxer, vivre, diriger ou manager à votre image.
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Si à la lecture de ce post, vous sentez que vous n’agissez pas pleinement “à votre image”, c’est qu’un caillou se cache dans la chaussure. Et qu’il est temps de l’ôter. Je m’engage à être à votre écoute, à vous guider : on se retrouve en MP ?
